Confinement et stress : ces plantes médicinales qui peuvent nous aider…

le 28 avr 2020
Plantes et stress

En ces temps de grands chamboulements, tout le monde peut ressentir du stress, de l’anxiété, des difficultés à s’endormir ou même souffrir d’insomnies.

Les plantes médicinales ne sont pas la spécialité du Conservatoire botanique national de Bailleul mais nos amis de l’École des plantes (association hébergée au siège du CBNBL), nous ont aidés à vous guider un minimum. L’association  a été créée en 1991 à l’initiative des Professeurs Jean-Marie et Jeanne Géhu et de André Caudron, pharmacien phytothérapeute. Son objectif est de « proposer une formation scientifique en Botanique et en Phytothérapie à tous ceux désireux d’apprendre à connaître concrètement et pratiquement les plantes utilisées en phytothérapie ».

Nous avons sélectionné avec l’École des plantes quatre espèces courantes qui peuvent être salvatrices pour diminuer le stress, l’anxiété et retrouver un meilleur sommeil. De nombreuses autres espèces sont utiles pour traiter ces affections et sont abordées dans la formation proposée par L’École des plantes. Attention, l’avis d’un médecin est primordial avant de démarrer toute médication par les plantes. Nous ne pourrions être responsables de tout accident. Les plantes peuvent faire du bien mais mal utilisées peuvent s’avérer dangereuses.

Petite recommandation, ne cueillez jamais plus des deux tiers de la plante ou de l’arbuste afin de laisser suffisamment de fleurs à butiner aux insectes et de baies pour les oiseaux. Cela permet également de laisser les capacités à la plante de se reproduire !     
 

  • Le Tilleul (Tilia cordata et Tilia platyphyllos)

Il appartient à la famille des Malvacées et ce sont ses inflorescences qui sont principalement utilisées. La cueillette s’effectue lorsque les deux-tiers des fleurs sont épanouies.

Par voie orale : dans les troubles du sommeil, états de nervosité, affections dues au refroidissement et toux :

Infusion 15’ : 3-6g/jour (1.5g/150ml) pour les adultes et les adolescents.

                        2-4g/j (1g/100ml) pour les enfants de 4 à 12 ans

Par voie locale sous forme de bain : effets relaxants et antiprurigineux

Infusion 30’ avec 100g de fleurs pour adultes et 50g pour les enfants, dans un litre d’eau, que l’on ajoute au bain.

Précautions d’emploi : aucune précaution d’emploi aux doses thérapeutiques indiquées
 

  • L’Aubépine (Crataegus monogyna et Crataegus laevigata)

Appartenant à la famille des Rosacées, ces sont ses fleurs, ses feuilles et ses baies qui sont utilisées.

Pour diminuer la nervosité, l’anxiété et soulager en cas de palpitations, de tachycardie : infusion de 1g à 1.5g de sommités fleuries pour une tasse d’eau bouillante. 2 à 3 tasses par jour.

Précaution d’emploi : à éviter en cas de maladie cardiaque.

Interactions médicamenteuses : ne pas associer aux digitaliques.
 

  • Le Houblon (Humulus lupulus) :

Ce sont ici les cônes femelles qui sont utilisés. Il appartient à la famille des Cannabacées.

Pour traiter les insomnies d’endormissement et les troubles mineurs du sommeil chez l’adulte et l’enfant de plus de 12 ans : infusion d’une cuillère à café par tasse le soir.

Précaution d’emploi : contre-indiqué en cas de cancers-hormonaux dépendants et à éviter chez la femme enceinte et l’enfant de moins de 12 ans
 

  • Le Saule blanc (Salix alba) :

Il appartient à la famille des Salicacées. Contre les angoisses et l’insomnie, ce sont les chatons mâles et femelles qui sont utilisés. Ils ont une action sédative nerveuse, anxiolytique et antispasmodique. L’écorce, elle, est plutôt utilisée comme antalgique pour les céphalées, comme anti-inflammatoire, antipyrétique et contre les douleurs dentaires et articulaires.  

Contre les angoisses et l’insomnie :

Tisane de chatons : 5g par tasse en infusion le soir au coucher

Précaution d’emploi : éviter en cas d’allergie aux salicylés, de traitements anticoagulants, d’asthme et chez l’enfant de moins de 18 ans.                                

Contre-indiqué chez la femme enceinte ou allaitante.

Les chatons sont contre-indiqués en cas de cancers hormono-dépendants.

L’écorce de saule ne doit pas être utilisée pour soigner la fièvre ou les douleurs liées à l’infection par le Covid-19.

 

Pour contacter l’École des plantes :

ecoleplantes-bailleul@orange.fr - 06 85 31 29 98